Pour en savoir plus sur la céramique
C’est une production typique du règne de Kangxi, qui dérive de la porcelaine polychrome des Ming, les Wucai : On les appelle les Kangxi Wucai. Cette production n’était pas forcément destinée au marché d’exportation, mais beaucoup de pièces sont maintenant dans les collections européennes. Caractéristiques essentielles techniques : - disparition du bleu turquoise - présence d'un email bleu sur couverte tirant sur le bleu lavande. Pour la suite contactez moi.
Cette production désignée par Albert Jacquemart au XIXème siècle comme « Famille rose » est une porcelaine à l’émail dominant rose. Il semblerait que cet émail rose ait d’abord été appliqué en Allemagne, puis en Chine sur un support métallique. Il existe donc des liens étroits avec les émaux cloisonnés d’Europe, introduits à la Cour chinoise par des missionnaires européens et la « famille rose ». Pour la suite contactez moi.
Service du prince héritier. XIXe. La dénomination « bleu de Hué» servait à nommer les porcelaines chinoises à décor en cobalt peint sous couverte fabriquées pour le Vietnam entre le XVIIIe et le XXe siècle et fut inventée par Louis Chochod en 1909. Pour la suite contactez moi.
Les Bencharong et les Lai Nam Thong sont des porcelaines qui furent fabriquées en Chine de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe siècle pour la cour du Siam (Thaïlande actuelle) et pour celles du Cambodge et du Laos. Les Lai Nam Thong (à partir du 19e), faites d'une matière beaucoup plus fine que les Bencharong, se distinguaient par l'utilisation de la dorure et étaient réservées aux familles royales et à la haute aristocratie. Pour la suite contactez moi.
Ces faïences appelées "hispano- mauresques" puisent leurs origines dans les pays musulmans du Xe au XIIe siècles avec l'apparition de la technique du lustre à reflets métalliques obtenu par l'application de sels oxydants à la cuisson. En Espagne ces faïences se sont développées suite à la conquête ibérique par les Musulmans dès le XIIIe siècle. Les premiers décors, d’influence musulmane, proposent des motifs géométriques ou calligraphiques, des éléments naturalistes. Pour la suite contactez moi.
En Europe, dès le XVIe siècle, on chercha à fabriquer de la porcelaine dure, tant on était ébloui de « l’or blanc » rapporté de Chine. Mais c’est à Meissen en 1709, que fût trouvé le secret de la porcelaine dure par Böttger, alchimiste de génie, retenu malgré lui par l’électeur de Saxe, Auguste le fort, admiratif de toutes ces porcelaines de Chine. Celui- ci créa la manufacture de porcelaine de Meissen dès 1710. Pour la suite contactez moi.
Après les difficultés liées à la révolution française qui mit la Manufacture de porcelaine de Sèvres au bord de la faillite, fut nommé à sa tête un homme exceptionnel, Alexandre Brongniart. Celui- ci, développa la recherche scientifique, de nouvelles formes et de nouveaux décors et permit à la manufacture de vivre au rythme de la politique du pays. En effet Napoléon 1er mit en place une véritable économie des arts... Pour la suite contactez moi.
Gien pièces d’exception Au XIXe siècle, à partir de 1821, la manufacture Gien démarre une production de faïence, et est encore en activité de nos jours. Cette production, très abondante, a permis la fabrication de certaines pièces d’exception, qui n’ont rien à envier avec celles du XVIIIe, comme celles par exemple qui ont mis en lumière l'art et les décors asiatiques, en particulier ceux qui provenaient du Japon... Pour la suite contactez moi.
Cette paire de vases rouleaux témoigne de l'éclectique fascination pour l’Orient à la fin du XIXème siècle. Issus de la manufacture de Longwy, ils en sont caractéristiques par le travail des émaux polychromes en relief, ici figurant des écailles polychromes, à l’imitation des décors réalisés sur les éramiques d'Iznik au XVIème siècle. La garniture bronze doré, à quatre pieds formant des têtes d’éléphant, fait écho à certains modèles donnés par Edouard Lièvre ... Pour la suite contactez moi.
Au XIXe siècle, à partir de 1821, la manufacture Gien démarre une production de faïence, et est encore en activité de nos jours. Cette production, très abondante, a permis la fabrication de certaines pièces d’exception, qui n’ont rien à envier avec celles du XVIIIe.Ainsi, à la fin du XIXe siècle, ont été commandités de nombreux décors monumentaux en faïence pour les grandes villas, celles par exemple des nouvelles stations balnéaires... Pour la suite contactez moi.
Sculpteur renommé, se tourne presque exclusivement vers le travail du grès après sa découverte des grès japonais de l’exposition universelle de 1878. Après 1888, il s’installe à Saint Amand en Puisaye, village de potiers et de terres. Travaillant autant dans la tradition que dans la modernité de l’esprit japoniste, son talent fera de lui une référence incontournable dans l’art céramique et il contribuera à son renouveau à l’aube de ce XXe siècle. Pour la suite contactez moi...
(1881- 1976) après des études à l’école des Beaux-Arts de Paris, travaille en particulier l’Art Animalier, et crée ainsi des centaines de modèles, dans de nombreuses matières, marbre, bronze, céramique. En 1915, il rencontre le porcelainier de Limoges, Théodore Haviland. Leur collaboration, très fructueuse, va permettre la création pendant une dizaine d’années de petites pièces animalières à vocation d’objet utilitaire. Sandoz excelle alors comme sculpteur. Pour la suite contactez moi.
des années 20, Léon Bakst, Alexandra Shchekotikhina, Sergei Chekhonin, Anton Komashka… La Russie possède une très longue tradition porcelainière. A la révolution soviétique, de nouveaux décors voient le jour, d'une grande qualité dynamique, de forme abstraite ou cubiste, de couleurs souvent vives, décors proposés par de grands artistes russes comme Kandinsky, Bakst, Shchekotikhina, Chekhonin, Malevitch...
La céramique de Jacques (1928-2006) et Dani (1933-2010) Ruelland est représentative de « l’esthétique ludique et colorée de l’après-guerre », à partir des années 50. A cette époque,Jacques Ruelland, diplômé de l’école des beaux-arts de Paris , part avec Dani, sa femme, à Vallauris, où le couple comprend rapidement son attirance vers la céramique. Ils s’installent à Paris, et travaillent la terre, en s’inspirant de la nature. La céramique du couple Ruelland, Pour la suite contactez moi.
(1924-2010) se forme à l’école des arts décoratifs de Paris, puis s’installe à Saint-Amand-en-Puisaye, pour travailler principalement le Grès, mais aussi la faïence et la porcelaine. La puissance des formes, alliée à la délicatesse de couleurs des émaux parsemés de taches noires de pyrites, c’est en quelques mots ce qui peut définir le travail de grès de Robert Deblander (1924- 2010) présenté ici. Le grès monochrome, mat, est une matière importante... Pour la suite contactez moi.
(1910-1964), contribue au renouvellement de la céramique au XXᵉ, lorsqu’il découvre l’atelier de Madoura à Vallauris, et se rend compte de la possibilité de création qu’offre cette matière, jusque-là considérée comme un art mineur. L’argile l’inspire, son imagination créatrice mêlée à la rigueur de fabrication de l’atelier fait le reste. Comme un fil conducteur, on retrouve dans les céramiques de Picasso ses thèmes favoris, par exemple les figures emblématiques... Pour la suite contactez moi.
Robert (1930-2008) & Jean (1930-2015) CLOUTIER Les frères Cloutier se démarquent dans le paysage de la céramique de la deuxième moitié du XXème siècle. Ils ne suivent ni la mode d’une matière le gr ès, alors plébiscité, ni la mode d’une époque. Ils persistent dans le travail de la faïence et de ses différents revêtements, qu’ils mettent à profit, avec bonheur, dans des créations très diverses, résultats de leurs inlassables recherches... Pour la suite contactez moi.
Denise ( 1921-2017) et Peter (1921- 2009) Orlando De ce couple franco- américain, symbole de la fin de la seconde guerre mondiale en France et de la Libération à partir de 1944, , émerge une production céramique tournée vers la modernité, aux formes biomorphiques et au décor abstrait. Les émaux de fond aux couleurs sobres, noir, gris ou blanc, contrastent avec la couleur du décor. Les lignes et les ronds incisés s’entremêlent pour laisser libre cours à l’imagination. Pour la suite contactez moi
1922- 2006 - est une des figures du renouveau de la céramique française dans les années 50. Diplômé de l’école des arts appliqués de Paris, il rejoint rapidement son ami robert Picault à Vallauris, et ils créent ensemble l’atelier Callis. L’artiste – artisan travaillera également avec Jean Derval et Gilbert Valentin. S'exprimant avec des formes libres, des lignes ondulantes, mais aussi des motifs expressionnistes... Pour la suite contactez moi.
L’artiste Georges Jouve (1910-1964) étudie à l’école Boule et suit des cours pour devenir sculpteur. pendant la seconde guerre mondiale, il est fait prisonnier, s’évade, et se réfugie à Dieulefit, village de potiers dans la Drôme : il y découvre les Arts du Feu. En 1944, il retourne à Paris, ouvre son 1er atelier et crée principalement des pièces de formes. En 1954, il repart dans le Sud, pour s’installer définitivement à Aix-en -Provence. Georges Jouve. Pour la suite contactez moi.
(1920- 1995) c'est la poésie mêlée à la fantaisie. Céramiste français de la seconde moitié du XXème siècle, il ouvre son atelier de céramique dans les années 1950 et sera reconnu dans les expositions nationales et internationales par de nombreuses distinctions. La production de Blin est très diverse, mais l’artiste a inventé une stylistique reconnaissable entre toutes. Il réalise des décors presque naïfs, traités avec sa technique dite de « scarification »... Pour la suite contactez moi.